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Rôle physiologique
La progestérone :
- induit le sommeil profond,
- apaise le système nerveux,
- régule la rétention d’eau,
- prépare l’utérus à une éventuelle grossesse.
Elle agit comme une ancre hormonale, stabilisant le cycle et les émotions.
En périménopause
L’ovulation devient irrégulière, donc la production de progestérone chute.
Résultat :
- insomnie, anxiété, irritabilité,
- syndrome prémenstruel plus intense,
- règles plus longues et plus abondantes.
Première hormone à baisser, la progestérone est le premier signal du changement hormonal.
Ce qui se passe dans le cerveau
La progestérone se lie aux récepteurs GABA-A,
le même système que celui des médicaments anxiolytiques.
Moins de progestérone, c’est moins de calme intérieur.
Étude scientifique
Progesterone and GABA-A Receptor Modulation Neurosci Lett, 2020
Cette étude démontre le rôle calmant de la progestérone sur le cerveau. Elle agit comme un neuro-modulateur naturel du stress.
6. Soutenir naturellement
- Dormir avant minuit
- Pratiquer la respiration lente / cohérence cardiaque
- Apporter du magnésium, de la vitamine B6 et du zinc
- Réduire le stress chronique et le multitâche
Ces gestes soutiennent la production naturelle de progestérone.
L’importance du rythme
Le corps féminin fonctionne par cycles, pas en ligne droite. Respecter ses rythmes biologiques permet à la progestérone de reprendre sa place. Le calme hormonal est un état que l’on reconstruit, pas que l’on subit.
À retenir
La progestérone est la première hormone à chuter en périménopause.
Sa baisse explique :
- l’agitation mentale,
- les insomnies précoces,
- l’instabilité émotionnelle.
Retrouver l’équilibre, c’est réapprendre à ralentir.